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10 recommandations pour faire progresser la culture de l’innovation

À l’occasion de l’Événement Les Affaires Gestion de l’innovation, qui était présenté le 31 août dernier, Pascal Monette, président directeur général de l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation au Québec (ADRIQ), a présenté les 10 recommandations qui pourraient aider les entreprises à innover davantage.

Comme il l’a rappelé au cours de sa présentation, l’innovation dans notre société ne dépend pas uniquement des entreprises. Par contre, celles-ci ont définitivement un rôle à jouer. Son organisation est justement là pour les aider à le faire. D’ailleurs, les bonnes pratiques favorisant l’innovation en entreprises sont bien connues. M. Monette les regroupe sous l’expression « recette de l’innovation ».

La recette de l’innovation

  • Intégrer tous les secteurs de l’entreprise dans la démarche d’innovation (casser les silos).
  • Laisser la place aux idées créatives qui apporteront des projets innovants.
  • Développer une certaine tolérance au risque et à l’échec.
  • Implanter et gérer des systèmes d’innovation (outils, implication du personnel et leadership visionnaire).
  • Intégrer la notion de changement dans une perspective communicationnelle intégrée.
  • Maîtriser la connaissance des marchés dans une perspective de rentabilité.
  • Recourir aux nombreuses ressources en accompagnement avec des expertises d’affaires et technologiques.

Les 10 recommandations pour aider les entreprises à être plus innovantes

Maintenant pour permettre aux entreprises d’aller plus vite et plus loin en matière d’innovation, l’ADRIQ formule 10 recommandations.

  1. Favoriser le financement d’un accompagnement neutre sur une période adaptée au besoin des entreprises.

Il est démontré que plus les entreprises sont accompagnées, plus elles veulent l’être et plus cela donne des résultats probants.

  1. Accroître l’offre de formation en innovation et en transformation numérique sous toutes ses formes, pour les gestionnaires en exercice et les futurs gestionnaires.

Ces thèmes ne sont pas encore assez présents dans les cursus de formation initiale et continue des dirigeants. Au-delà de la gestion, ils doivent être capables de proposer des plans de transformation et de gestion du changement.

  1. Favoriser les entreprises dans les programmes de financement qui ont une forme de gouvernance et inciter les autres à s’en doter.

Le comité aviseur et le conseil d’administration sont deux outils de gouvernance qui favorisent la gestion saine des entreprises.

  1. Proposer aux Québécois une Obligation innovation afin de les sensibiliser à l’innovation.

Au même titre que des obligations en développement durable existent, des obligations de placement en innovation pourraient être créées.

  1. Rehausser le crédit d’impôt pour la recherche précompétitive en partenariat privé.
  1. Financer les PME qui adoptent les normes ISO en innovation et développer un guide du management de l’innovation ISO 5600 adapté aux PME québécoises.
  1. Développer un Baromètre de l’innovation qui permettra de mesurer les efforts investis dans la nouvelle Stratégie québécoise en recherche et innovation (SQRI) et se comparer à d’autres juridictions.

Les travaux menant à la création de ce tableau d’indicateurs et de mesures de l’innovation sont en cours et le Conseil de l’innovation du Québec y contribue.

  1. Favoriser l’embauche de spécialiste en commercialisation de l’innovation, notamment dans les start-ups.
  1. Mettre sur pied un système d’appel gouvernemental pour des solutions innovatrices en lien avec les problématiques d’entreprises et sociétales.
  1. Poursuite de l’offensive pédagogique en transformation numérique.

Malgré le chemin parcouru, il reste encore beaucoup de travail à faire pour favoriser le développement des compétences numériques des travailleurs.

En conclusion, M. Monette a tenu à rappeler que les entreprises québécoises se doivent d’innover afin de pouvoir conquérir de nouveaux marchés. « Le Québec est un petit marché. Nos entreprises sont vouées à l’exportation si elles veulent croître. »

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