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Thématique 6 :

Le rôle du Québec dans l’encadrement international de l’IA

Responsables de la thématique :

Valérie Pisano, MILA
Catherine Régis, Partenariat mondial sur l’intelligence artificielle (PMIA)

À propos de cette thématique

Le Québec a réussi à se tailler une place enviable en IA à l’échelle internationale. Grâce au leadership de Yoshua Bengio, son principal centre de recherche en apprentissage automatique, Mila, jouit d’une forte renommée mondiale (des chefs d’État étrangers le visitent régulièrement). Ses chercheurs en informatique, en sciences humaines et sociales et dans d’autres disciplines jouent un rôle majeur au sein d’entités internationales comme l’UNESCO, UN-Habitat ou le Partenariat mondial sur l’IA (PMIA). Le Centre d’expertise international de Montréal en IA (CEIMIA) est d’ailleurs l’un des deux centres d’expertise, avec celui de Paris, créés dans le cadre du PMIA. S’appuyant sur l’écosystème québécois, lequel se classe 7e au monde selon la société britannique Tortoise, plusieurs des PME du Québec se distinguent sur les marchés étrangers en y exportant ou en attirant du financement.

Mais la concurrence est vive et le Québec devra intensifier ses efforts pour maintenir ou améliorer son avantage concurrentiel mondial en IA. Il devra, entre autres, chercher à renforcer les fondements de sa réputation de leader en matière de développement et de déploiement responsables de l’IA. Il devra aussi s’assurer de prendre des mesures qui lui permettront d’influer sur l’évolution des normes et des standards internationaux en IA d’une manière qui l’avantage ou, minimalement, qui aideront ses organisations à se tenir au courant des avancées réalisées en ces matières et à s’y adapter promptement et adéquatement.

Ce comité de travail étudiera quel rôle le Québec joue actuellement — et gagnerait à jouer à l’avenir — dans les grandes instances internationales (comme l’Alliance universitaireU7+, l’OCDE ou l’Organisation internationale de normalisation) qui cherchent à comprendre et mesurer les retombées de l’IA, à encadrer son fonctionnement ou à piloter des projets structurants de développement ou de déploiement responsable de l’IA. Le comité se penchera sur la manière dont le Québec peut contribuer à façonner l’encadrement mondial de l’IA de manière à refléter nos valeurs et notre volonté de favoriser le développement et l’utilisation responsables de l’IA.

Ce comité de travail cherchera à évaluer les retombées que les actions hors Québec des acteurs de l’écosystème en IA ont eues et pourraient avoir sur le positionnement et la réputation du Québec comme plaque tournante de l’IA et du développement et du déploiement responsables de l’IA (notamment leurs retombées sur des variables clés comme sa capacité à attirer des investissements étrangers, des institutions internationales et des immigrants spécialisés). Il proposera des stratégies propres à renforcer ce positionnement et cette réputation. Il définira enfin le rôle que l’État québécois pourrait jouer dans l’élaboration et la mise en œuvre de ces différentes stratégies.