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L’OCDE met le Québec et ses établissements d’enseignement supérieur en lumière

Montréal, le 12 mai 2023 – L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) propose des pistes de recommandations afin que les établissements d’enseignement supérieur québécois contribuent davantage à une culture et une pratique entrepreneuriale et d’innovation au Québec. Dans un rapport paru aujourd’hui, dont les principales recommandations ont été dévoilées le 5 mai dans le cadre du 90e Congrès de l’Acfas, en présence de la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, l’OCDE analyse la contribution des établissements d’enseignement supérieur sur l’entrepreneuriat, l’innovation et le développement socio-économique du Québec. Après la Suède, le Québec est la deuxième nation étudiée par l’OCDE pour explorer l’impact local et régional des institutions d’enseignement supérieur.

 

Le Québec se distingue

Dans son rapport Géographie de l’enseignement supérieur au Québec, l’OCDE met d’abord en valeur les éléments distinctifs du Québec qui favorisent le développement de tout le potentiel entrepreneurial du Québec :

  • La contribution historique des établissements d’enseignement supérieur du Québec auprès de leur écosystème respectif;
  • Une stratégie nationale ambitieuse de recherche et d’investissement en innovation (SQRI2) qui vise à créer des synergies et à stimuler l’innovation sous toutes ses formes, à propulser l’entrepreneuriat technologique et à répondre aux grands défis sociétaux;
  • Les 48 cégeps et 59 CCTT (Centres collégiaux de transfert de technologies) présents dans toutes les régions du Québec qui établissent des liens directs entre les établissements d’enseignement et leurs écosystèmes locaux; et
  • La présence d’un scientifique en chef, d’un innovateur en chef et du Conseil de l’innovation du Québec.

 

Les principales recommandations de l’OCDE

Si le rapport met en lumière l’importance de miser sur le désir et la capacité d’entreprendre des individus afin de libérer tout le potentiel entrepreneurial au Québec, les établissements d’enseignement supérieur peuvent contribuer positivement à développer cet état d’esprit selon l’OCDE, en participant aux interactions entre les milieux de travail et les écosystèmes d’innovation et en s’engageant davantage auprès des entreprises, notamment les PME.

L’OCDE recommande quatre pistes principales :

  1. Créer davantage d’espaces de collaboration pour soutenir l’entrepreneuriat étudiant;
  2. Miser sur les cégeps et les CCTT pour solidifier les écosystèmes entrepreneuriaux dans l’ensemble des régions;
  3. Impliquer progressivement le ministère de l’Enseignement supérieur (MES) dans les politiques publiques en lien avec l’entrepreneuriat et l’innovation, notamment en lui faisant une place dans les zones d’innovation; et
  4. Promouvoir le développement d’une vie sociale et communautaire à l’intérieur des zones d’innovation.

 

« Dans le cadre de la SQRI2 et des zones d’innovation, les établissements d’enseignement supérieur jouent un rôle important de promotion de l’entrepreneuriat auprès de notre relève partout au Québec. C’est en stimulant la recherche et l’innovation qu’on s’assure de bâtir une économie fondée sur le savoir et tournée vers l’avenir. »

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, ministre responsable du Développement économique régional et ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal

 

« Je suis vraiment heureuse de savoir que le Québec est le deuxième endroit au monde, après la Suède, à faire l’objet d’une étude de l’OCDE sur l’impact des établissements d’enseignement supérieur sur l’entrepreneuriat et l’innovation. Nous avons déjà, au Québec, un écosystème de recherche formidable en enseignement supérieur, mais il reste encore du travail à faire pour améliorer la synergie entre la recherche académique et le milieu de l’innovation, et ce, dans chaque région. Nous prendrons bonne note des recommandations de ce rapport. »

Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur

 

« Notre capacité collective à valoriser le savoir et l’expertise issue de la recherche académique est directement liée à l’essor du Québec. C’est en ce sens que doit travailler tout notre écosystème, dont Axelys, le Conseil de l’innovation et plusieurs autres, pour promouvoir le développement de nouvelles entreprises innovantes issues de la recherche publique. »

Luc Sirois, Innovateur en Chef du Québec

 

La démarche de l’OCDE a été soutenue par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE), de concert avec le Conseil de l’innovation du Québec et le ministère de l’Enseignement supérieur (MES). Le rapport complet est disponible sur le site web du Conseil de l’innovation, à l’adresse https://conseilinnovation.quebec/etudeocde/

 

À propos du Conseil de l’innovation du Québec

Le Conseil de l’innovation du Québec, mis en place par le gouvernement du Québec, a pour mission de dynamiser l’innovation au sein des entreprises et de la société québécoise. Luc Sirois, innovateur en chef du Québec, assure la direction générale de l’organisme.

Le rôle du Conseil est d’abord de conseiller le gouvernement et autres acteurs sur les stratégies et approches visant à propulser nos écosystèmes d’innovation. L’équipe du Conseil participe à la promotion et au développement d’une culture d’innovation en favorisant la mobilisation des leaders régionaux et sectoriels. Elle contribue aussi à documenter et à mesurer l’innovation sur le territoire québécois afin de pouvoir mieux orienter la prise de décision et multiplier les retombées économiques, sociales et environnementales pour l’avenir du Québec.

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