Les impacts de l’IA sur le travail et l’emploi

Le US-EU Trade and Technology Council rapporte que si « les avancées technologiques précédentes ont conduit à l’augmentation ou à l’automatisation de tâches routinières, l’IA, elle, a le pouvoir d’augmenter ou d’automatiser une gamme beaucoup plus large de tâches qui sont généralement considérées comme étant uniquement réalisables par des humains ». L’IA évolue aussi beaucoup plus vite que les instruments (comme les descriptions de tâches ou les conventions collectives) mis en place dans les milieux de travail pour encadrer son intégration. 

Les recommandations que le comité de travail émettra contribueront notamment à faire en sorte que les organisations et les travailleurs soient en mesure de tirer le maximum de l’IA, ce qui assurera que cette technologie favorise une hausse de leur productivité et, ce faisant, du niveau de richesse de l’ensemble des Québécois. Les propositions du comité viseront aussi la mise en place d’environnements de travail qui, dans un monde marqué par la montée de l’IA, favoriseront le bien-être et la croissance des personnes qui y sont actives au lieu de les entraver. Les conclusions du comité serviront enfin à atténuer (voire éliminer) certains des chocs que l’implantation de l’IA pourrait provoquer dans certains secteurs industriels (en menant à l’élimination ou la transformation profonde des postes qui y sont offerts) ou dans certaines communautés (en rendant plus vulnérables les postes auxquels leurs membres accèdent souvent).