Thématique 3 :
Le cadre de l’utilisation de l’IA par l’état
Responsables de la thématique :
Kathy Malas, CHUM
Monique Brodeur, Conseil supérieur de l’éducation (CSE)
Robert Luong, Hydro-Québec
À propos de cette thématique
Partout dans le monde, les acteurs publics ont commencé à se servir de l’IA dans l’espoir d’accroître leur productivité, d’exécuter certaines tâches plus efficacement, de renforcer la prise de décision, d’offrir de meilleurs services à la population, etc. Cependant, l’État québécois (comme la plupart de ses homologues) n’a pas encore pleinement développé sa capacité à tirer le maximum de l’IA (p. ex., les règles d’approvisionnement, la culture organisationnelle ou le manque de fonctionnaires spécialisés pourraient nuire, actuellement, à la réalisation d’expériences en IA). Par surcroît, le recours aux technologies de l’IA peut avoir des effets néfastes majeurs (comme la marginalisation accrue de certains groupes vulnérables) qu’aucun ministère ou organisme ne devrait sous-estimer.
Ce comité de travail examinera d’abord les bénéfices et les risques associés au développement et au déploiement de l’IA dans l’État québécois. Il cherchera ensuite à cerner les principaux défis à relever pour encadrer adéquatement la conception et l’utilisation de l’IA au sein de l’État, qu’il s’agisse de défis relatifs à l’exploitation des données, ou à la formation et la responsabilité des fonctionnaires. Il définira dans un troisième temps les différentes actions que l’État devrait prendre (p. ex., en matière d’élaboration de stratégies, d’établissement de règles internes de gouvernance, de diffusion de pratiques exemplaires, ou de recrutement) pour assurer l’exploitation optimale du potentiel des outils de l’IA tout en évitant les écueils variés, et nombreux, qui pourraient être associés à leur diffusion. Fait à noter, ce comité se penchera tout particulièrement sur les enjeux qui sont présents en santé et en éducation, deux secteurs névralgiques.