Thématique 5 :

Les autres impacts sociétaux de l’IA

Responsables de la thématique :

Lyse Langlois, Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA)
Jocelyn Maclure, Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST)
Sophie Fallaha, Centre d’expertise international de Montréal pour l’avancement de l’IA (CEIMIA)

À propos de cette thématique

Comme l’ordinateur, l’IA est une technologie d’usage général dont la pénétration dans la société québécoise pourra générer des effets positifs et négatifs qui devront être équilibrés, selon la manière dont elle sera développée et dont ses usages seront encadrés (p. ex., l’IA peut servir à optimiser la consommation d’énergie des organisations, mais elle est elle-même gourmande en électricité et en matières premières, un problème majeur qu’il faudra résoudre). Le Québec a commencé à étudier ces impacts, à élaborer ou mobiliser les connaissances qui serviront à les prendre en compte, à utiliser des outils que les organisations pourront appliquer pour développer ou déployer l’IA de manière responsable. Toutefois, beaucoup de travail reste à faire pour mieux comprendre (et mieux faire comprendre) l’ensemble des enjeux soulevés par la montée de l’IA et pour élaborer les stratégies qui permettront de les aborder efficacement. 

Ce comité de travail cherchera à définir les principaux effets que l’IA pourrait avoir sur le Québec, en matière de démocratie, d’environnement ainsi que d’arts et de culture, à court, moyen ou long termes.Il pourrait ainsi évaluer les impacts positifs et négatifs que cette technologie pourrait avoir sur le fonctionnement de ses institutions démocratiques, sur l’essor de sa langue et de sa culture nationales, sur le développement durable, sur l’inclusion des membres de communautés vulnérables, et ainsi de suite. Ce comité contribuera à mieux cerner les défis les plus urgents auxquels l’État devra s’attaquer, à réfléchir à des stratégies de mobilisation et de concertation des forces vives québécoises que l’État pourrait mettre en place afin de pouvoir répondre aux avancées rapides de l’IA et lorsque c’est possible, il mettra de l’avant des propositions dont la mise en œuvre, par l’État, pourrait aider le Québec à faire de l’IA un outil efficace de développement social. Il produira aussi des recommandations concrètes dont la prise en compte pourra aider le Québec à relever certains des défis que la montée de l’IA le forcera à affronter.