Édition du 31 janvier 2023

Chaque mardi, l’équipe du Conseil de l’innovation du Québec vous offre un aperçu de ce qui a retenu son attention en matière d’innovation au cours de la semaine. Il est possible de s’inscrire pour recevoir les nouvelles de la semaine directement dans votre boîte courriel.

Dans cette édition : plaidoyer pour plus d’innovation, le Centech parmi les meilleurs incubateurs au monde, le superordinateur quantique d’IBM bientôt au Québec, une usine intelligente pour promouvoir les technologies, l’innovation au service du recrutement et de la rétention de personnel, et si on ajoutait des critères en lien avec le développement durable au PIB?, entreprises désirant résoudre leurs enjeux environnementaux ou énergétiques recherchées, et bien plus!

Bonne lecture! Et surtout n’hésitez pas à passer le mot et à faire circuler ce billet hebdomadaire.


Promouvoir

Faire connaître des initiatives porteuses pour notre écosystème.

 

 


Un message de l’innovateur en chef pour les entrepreneurs

En 2021, les entreprises québécoises ont investi en moyenne 5,6 % de leurs revenus en recherche et développement ou dans un projet lié à l’innovation. Cette proportion est de 6,6 % en Ontario et de 9,2 % en Colombie-Britannique.

Pourtant, « une entreprise qui n’innove pas meurt », croit Luc Sirois, l’innovateur en chef du Québec. Il déplore le fait que trop d’entrepreneurs québécois considèrent qu’ils n’ont pas besoin d’innover. Afin de renverser la vapeur, le Conseil de l’innovation du Québec propose différents services destinés aux entrepreneurs et aux organismes qui les accompagnent.

Par exemple, le Conseil de l’innovation a commencé à offrir des formations à des intervenants du milieu du développement économique. Une cinquantaine de professionnels dans les organismes gouvernementaux et régionaux ont déjà terminé leur formation. 

​​Lire l’article paru dans La Presse.

En savoir plus sur la formation de conseiller en innovation

À la suite de la publication de cet article dans La Presse, Luc Sirois a été reçu en entrevue à la populaire émission Salut, bonjour! pour discuter de l’importance d’innover.

Visionner l’entrevue.


Deux incubateurs montréalais dans le top 10 mondial

Sur plus de 1 895 incubateurs et accélérateurs, deux installés à Montréal figurent dans le top 10 universitaire d’UBI Global dévoilé la semaine dernière. Le Centech, affilié à l’École de technologie supérieure, et le Centre Dobson pour l’entrepreneuriat de l’Université McGill sont dans le peloton de tête des incubateurs universitaires. Un troisième incubateur canadien, l’University of Toronto Entrepreneurship, figure également dans ce top 10. 

Au Centech, on évalue avoir accompagné 400 entreprises technologiques au cours des cinq dernières années; celles-ci auraient généré quelque 2,5 milliards $. Le bureau du Conseil de l’innovation du Québec est situé au Centech à Montréal.

Lire l’article dans La Presse.


Propulser

Mettre en valeur les bons coups de l’innovation technologique et sociale au Québec.

 

 


Le superordinateur quantique d’IBM s’en vient

Annoncé en 2022, lors de la création des Zones d’innovation de Sherbrooke et Bromont, le superordinateur quantique d’IBM sera bientôt en fonction au Québec. Il sera installé dans les prochains mois à l’usine IBM de semi-conducteurs de Bromont, mais la gestion de la supermachine se fera par la Plateforme d’innovation numérique et quantique du Québec (PINQ⁠2). La plateforme d’innovation travaille également en collaboration avec l’Institut quantique de l’Université de Sherbrooke ainsi que l’Université de Montréal et Concordia.

​​Le superordinateur quantique de Bromont va servir à optimiser la recherche opérationnelle et à développer notamment de nouveaux matériaux, de nouveaux médicaments, des solutions pour le secteur de l’énergie, de l’environnement et du manufacturier, tout comme des algorithmes de gestion de risque pour le monde financier. On prévoit qu’une vingtaine d’entreprises vont utiliser son potentiel dans la première année et qu’une centaine de projets pourraient s’y greffer annuellement par la suite.

Lire l’article de La Presse.


Une Zone d’innovation pour la Mauricie

Parlant de zone d’innovation, c’est en 2023, possiblement d’ici l’été, que devrait avoir lieu la désignation de la région Bécancour–Trois-Rivières–Shawinigan comme zone d’innovation de la Vallée de la transition énergétique. C’est ce qu’avance cet article du quotidien Le Nouvelliste.

Lire l’article.


Montréal accueille la première « usine intelligente » canadienne de Deloitte

Robots dotés de reconnaissance visuelle, modules qui rangent, déchargent ou transportent des boîtes guidés par l’intelligence artificielle, capteurs en tous genres, on retrouve au total une vingtaine de technologies avant-gardistes dans un espace de 836 mètres carrés caché dans un parc industriel de l’arrondissement de Saint-Laurent.

En fait, l’usine intelligente a été conçue autour de 8 catégories d’usages qu’on estime communs à toutes les usines. Notamment, on surveille et gère la fabrication, on analyse la qualité, on y synchronise les activités, on quantifie la consommation énergétique et on y démontre des solutions de transport intelligent.

L’objectif est de permettre aux entrepreneurs de venir sur place prendre connaissance, dans le cadre de visites guidées conçues sur mesure, des innovations technologiques et de leur potentiel.

Lire l’article complet.


3 villes intelligentes se rencontrent

Les villes de Montréal, Bridgewater (Nouvelle-Écosse) et Guelph (Ontario) ont toutes été décorées lors du Défi des villes intelligentes de 2019. Elles se sont réunies récemment pour faire le point sur le développement de leur projet respectif. Comment les villes ont-elles navigué à travers la pandémie et ses embûches? 

À Montréal, le fait que le comité travaille avec 14 partenaires « pour co-créer une ville qui fonctionne pour tout le monde comporte des défis, mais reste fidèle au projet ». On travaille actuellement sur la gouvernance des données et le développement d’une fiducie de données — un cadre juridique pour la gestion des données partagées.

À Bridgewater, l’équipe du projet réalise aujourd’hui qu’elle n’avait pas les reins assez solides pour travailleur seul. « Notre engagement n’a jamais faibli mais notre approche a changé, et nous devons travailler en partenariat avec d’autres organisations. »

Du côté du Guelph, le programme Our Food Future est maintenant en fonction. Il s’agit d’une plateforme d’innovation où les données sont partagées avec la communauté. Elle devient un lieu où les résidents peuvent créer des cartes et des outils, obtenir des informations sur leur écosystème alimentaire et apprendre à transformer les déchets en ressources. 

Consulter plus de détails.


Inspirer

Alimenter les réflexions pour faire croître l’esprit d’innovation.

 

 


Pour un processus de recrutement plus inclusif

Shalee-Fa Diop, fondatrice de DiGNO, une plateforme de recrutement augmenté et de conseils en gestion de données, aussi PDG du Club des mamans entrepreneures du Québec et consultante en diversité et inclusion en entreprise et en entrepreneuriat, répond aux questions de La Presse sur le leadership.

Selon elle, des candidats disposant de toutes les compétences recherchées par les entreprises et sont rejetés automatiquement en raison du processus de recrutement qui est bourré de préjugés. Elle a conçu son entreprise et sa plateforme de recrutement afin de contrer ces préjugés, qui sont conscients ou non. Le processus de recrutement proposé permet de ramener tous ces candidats oubliés et de les mettre sous le radar des recruteurs. Il permet de mettre en relation les compétences recherchées et les compétences disponibles, sans égard à la situation personnelle du candidat. Tout ceci pour favoriser la diversité et l’inclusion en entreprise. 

Lire l’entretien complet.


La pénurie de main-d’œuvre stimule l’innovation

Il semble que la pénurie de main-d’œuvre ait au moins un bon côté : elle stimule l’innovation.

C’est ce qui ressort d’un sondage dévoilé récemment par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ) qui montre que l’innovation est maintenant l’avenue privilégiée pour amoindrir les effets de la pénurie de personnel dans la région de la Capitale-Nationale.

« Les gens d’affaires de Québec nous démontrent par leurs réponses qu’ils savent que l’avenir passe effectivement par de nouvelles façons de faire, explique le président et chef de la direction de la CCIQ, Steeve Lavoie. Pour eux, l’innovation est une solution sur laquelle ils ont davantage de contrôle, qui dénote une volonté de prendre en main le futur de leurs entreprises en adressant autrement l’enjeu du manque de personnel. »

Lire l’article du journal Les Affaires.


Un modèle d’affaires qui favorise la rétention de personnel

Et voici justement une entreprise qui a su innover afin de favoriser la rétention de son personnel en place. Chez le cuisiniste beauceron AD+, « il n’y a pas de hiérarchie, pas de directeurs ni de gestionnaires, mais plutôt des coordonnateurs. Il s’agit d’une culture d’entreprise où la communication entre tous les employés est au cœur du fonctionnement de la compagnie. On se tourne vers les employés pour trouver des solutions afin de mieux servir les clients. Chaque employé est responsable du succès de l’entreprise ».

Dès la mise en place du modèle en 2018, les effets positifs se sont faits sentir. Aujourd’hui, des entrepreneurs de partout au Québec viennent sur place pour mieux comprendre le modèle.

En apprendre plus sur le modèle d’affaires.


Orienter

Mettre en lumière des pratiques gagnantes, des tendances et des résultats de recherche.

 

 


Et si le PIB n’était plus le seul indicateur de croissance?

Il existe une pression croissante pour modifier les instruments qui ont été utilisés traditionnellement pour mesurer la croissance de l’économie. En effet, certains analystes pensent que l’on devrait moins privilégier le produit intérieur brut (PIB) et accorder une plus grande importance à d’autres indicateurs tels que la santé, les écosystèmes et le climat, entre autres.

L’un des enjeux avec le PIB comme indicateur de croissance est qu’il ne rend pas compte d’autres indicateurs critiques qui, eux, se dégradent. Il y aurait donc, selon certains économistes, une tension entre les Objectifs de développement durable (ODD), promus par Nations Unies, et la croissance du PIB qui peut affecter négativement d’autres objectifs, tels que l’action pour le climat et la biodiversité. L’une des solutions proposées serait de corriger le PIB avec l’ajout de 10 à 20 nouveaux indicateurs de type ODD.

En apprendre plus.


Comment intégrer le développement durable dans les activités de son entreprise?

Parlant de développement durable, le Harvard Business Review France a publié récemment un article offrant des conseils aux entreprises pour mieux intégrer le développement durable dans leurs activités. 

Il y est proposé d’adopter une démarche en trois étapes: 

1- Agir à la marge : établir la liste des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans l’industrie ciblée et effectuer des améliorations à la marge. 

2- Améliorer l’efficience opérationnelle grâce au développement durable : choisir les critères matériels et non matériels sur lesquels l’entreprise veut travailler.

3- Mettre le développement durable au cœur de la stratégie : Faire des choix stratégiques en développement durable qui permettront à l’entreprise de se différencier totalement de ses concurrents. 

En apprendre plus.


Connecter

Faire connaître des ressources pour innover et des événements pour tisser des liens.

 

 


À la rencontre d’une entreprise innovante

diaMentis développe une solution simple et fiable en médecine personnalisée, destinée à être utilisée par les cliniciens pour faire un diagnostic plus objectif, rapide et précis des troubles de santé mentale. Elle en est à la dernière étape avant l’homologation de sa technologie par la Food and Drug Administration (FDA).

Le 2 février prochain, Québec Internationale vous invite à participer à la conférence « À l’aube d’un pas de géant mondial en médecine psychiatrique », afin d’en apprendre plus sur l’entreprise.

L’activité est également l’occasion d’en apprendre plus sur l’offre de services d’Axelys pour accélérer le développement et le transfert d’innovations de la recherche publique.

Réserver sa place.


Appel à projets pour organisations montréalaises

Écotech Québec et la Ville de Montréal s’unissent pour lancer les INNO+, un accompagnement structurant permettant aux entreprises de résoudre leurs enjeux environnementaux ou énergétiques. La formule, basée sur un appel à innovations, s’adresse spécifiquement aux entreprises situées sur l’Île de Montréal et est offerte grâce au soutien de la Ville.

Écotech Québec recherche donc des organisations montréalaises qui pourront bénéficier gratuitement d’un accompagnement en 2023 ou en 2024. Six organisations bénéficiaires seront sélectionnées selon le niveau de détails et de priorité de leurs enjeux environnementaux.

Les secteurs visés sont multiples et compte, par exemple, l’efficacité énergétique, le traitement des eaux, des sols et de l’air, la chimie verte, la gestion des matières résiduelles, l’économie circulaire. 

Visiter le site de l’appel.

Consulter le communiqué de presse de l’annonce.


Si vous en voulez encore plus, vous pouvez (re)voir le bulletin 7 jours d’innovation de la semaine dernière.

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