Une entreprise qui mise sur des valeurs environnementales

« Spécialisée dans la restauration des écosystèmes, des terres et des sols dégradés, Viridis Terra apporte des solutions technologiques innovantes et durables aux entreprises et aux gouvernements d’un peu partout dans le monde, en plus de les aider à neutraliser leur empreinte carbone et avoir un impact positif sur la nature. Je vous invite à découvrir cette entreprise innovante. » – Luc Sirois, Innovateur en chef du Québec 

 

Témoignant combien les belles valeurs familiales peuvent mener loin, Viridis Terra international est justement née des fortes valeurs environnementales de Martin Beaudoin Nadeau, qui lui ont été transmises par ses parents, des agriculteurs soucieux de leur impact sur la terre et la nature.  

« Viridis Terra a vu le jour avec la mission de régler les problèmes environnementaux et socio-économiques que ses clients n’ont peut-être même pas encore perçu comme un problème, explique d’entrée de jeu, le fondateur et PDG, ingénieur forestier spécialisé en foresterie internationale et détenteur d’un MBA.  

Il poursuit : « Le secteur extractif par le passé, par exemple, était axé sur la restauration des sites dans une vision à court terme, pour payer le moins cher possible les coûts de restauration, très souvent non durables. Nous, on travaille à assurer la durabilité de ce secteur-là, parce qu’il ne peut pas continuer à prospérer avec une telle vision. Viridis Terra a développé des technologies pour ramener l’écosystème naturel résilient le plus rapidement possible et de façon durable. On veut ni plus ni moins transformer les secteurs où l’on travaille, mais il y a beaucoup d’éducation à faire, on est des précurseurs. » 

Une réelle volonté de changement 

À sa fondation en 2015, Viridis Terra a d’ailleurs débuté ses activités auprès du secteur minier et du secteur de l’extraction pétrolière. À cette époque, le gouvernement avait commencé à exiger que les sites soient restaurés avec des règlements de plus en plus exigeants.  

Le PDG raconte : « Ça nous a permis de travailler avec certaines compagnies progressives et pionnières du secteur. En 2017, on a étendu nos activités à la suite de l’Accord de Paris qui vise à lutter contre les changements climatiques. C’est à partir de là qu’on a commencé à avoir des projets dans des pays tropicaux puisque le gouvernement du Québec s’était engagé à aider les pays en voie de développement à s’adapter et mitiger les changements climatiques. On y a trouvé des terres déforestées, brûlées, érodées par l’agriculture non durable… On a travaillé fort avec les communautés pour remettre ces terres en production ».  

Depuis, l’entreprise a fait évoluer son modèle d’affaires en ajoutant le secteur de capital et investissement privé à sa clientèle cible, plutôt que de se limiter aux gouvernements et compagnies industrielles. Elle a transformé le coût de restauration des terres et séquestration de carbone en un investissement d’impacts, ramenant des retours et des impacts positifs à tous les niveaux à toutes les parties prenantes. 

Un signal d’alarme 

Martin Beaudoin Nadeau est né et a été élevé sur une ferme laitière au Québec, par des parents agriculteurs qui ont toujours été très proches de la nature. « Mes parents m’ont inculqué de belles valeurs axées sur l’importance de prendre soin de la terre, même commercialement, raconte-t-il. J’ai travaillé dans l’Ouest canadien dans le secteur des ressources naturelles après le cégep, j’ai vu de mes propres yeux l’impact de l’exploitation de ces ressources sans se soucier des répercussions à moyen et long terme sur nos terres. J’ai beaucoup voyagé pour les études, le travail et le plaisir personnel, entre autres en Amérique latine et en Afrique, j’ai encore vu les conséquences désastreuses de l’extraction sans aucun souci pour l’avenir. La dégradation est majeure, on en est présentement à plus de 2 milliards de terres dégradées sur la planète, c’est plus de deux fois la taille du Canada. La perte annuelle d’opportunité économique mondiale s’élève à 10 milliards $ selon plusieurs experts, et c’est sans compter les impacts environnementaux. C’est de là que m’est venue la volonté d’agir là-dessus. » 

De réels impacts mesurables 

Aujourd’hui, Viridis Terra international signe des contrats avec de nombreux propriétaires terrestres pour restaurer leurs terres. L’entreprise a aussi créé des véhicules de financement pour appuyer ses services, les profits générés sont alors divisés 50-50 entre les parties impliquées.  

« On amène le capital, les technologies et l’assistance technique, puis on génère des impacts réels, durables et mesurables, insiste le jeune entrepreneur. On leur permet d’agir efficacement sur leur empreinte carbone, et même de viser la carboneutralité. Nos projets permettent parfois même d’atteindre le carbo négatif. » 

La clé du succès de Viridis Terra repose, selon Martin Beaudoin Nadeau, sur sa culture d’innovation. 

« On ne met pas l’accent seulement sur une seule technologie, explique-t-il. Puisqu’on s’attaque à des problèmes complexes, cela exige des solutions intégrées verticalement et sophistiquées. Notre équipe est multidisciplinaire et on travaille avec de bons partenaires sous-traitants; on a développé une plateforme digitale permettant d’augmenter la performance et facilité la mise à l’échelle, avec des biotechnologies de pointe permettant de créer de la valeur plus rapidement sur les terres en plus d’innovations sociales. Viridis Terra a signé certaines des plus grosses corporations mondiales ayant des objectifs de zéro émission nette et impact positif sur la nature dans leur chaine d’approvisionnement en utilisant la nature et le capital naturel comme allier. Avec nous, ils jouent avec un seul et même joueur, c’est ce qu’ils recherchent. L’entreprise connaît une expansion importante. D’ici la fin de 2024, on compte ouvrir les marchés dans trois pays supplémentaires. »  

  

L’utilisation de la technologie peut devenir une solution pour déjouer certains enjeux. Avez-vous mis en place des solutions technologiques afin de répondre aux enjeux environnementaux? Partagez-nous votre histoire. 

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