Un lieu pour l’écosystème québécois des entreprises innovantes

Chaque mardi, l’équipe du Conseil de l’innovation du Québec vous offre un aperçu de ce qui a retenu son attention en matière d’innovation au cours de la semaine. Il est possible de s’inscrire pour recevoir les nouvelles de la semaine directement dans votre boîte courriel.

Dans cette édition : Espace Ax-C, un nouvel espace d’entrepreneuriat d’envergure internationale à Montréal, une nouvelle vision stratégique pour accélérer le développement des entreprises lavalloises, l’accélérateur TerroX voit le jour à Laval, l’Acfas révèle les équipes gagnantes de Génies en affaires, les robots rendent les humains plus intelligents, nos villes inégales face aux données, les petites entreprises qui ne répondent pas aux exigences en matière d’ESG perdent des contrats, consultation sur les marchés publics du Québec, création de l’Observatoire du repreneuriat et du transfert d’entreprise du Québec. 

Bonne lecture! Et surtout n’hésitez pas à passer le mot et à faire circuler ce billet hebdomadaire.


Promouvoir

Faire connaître des initiatives porteuses pour notre écosystème.  

 

 


Espace Ax-C, un nouvel espace d’entrepreneuriat d’envergure internationale à Montréal

Le nouvel Espace Ax-C, annoncé la semaine dernière, vise à regrouper au même endroit l’écosystème québécois des entreprises innovantes et un ensemble d’organismes et de services essentiels à leur développement.

Le nouvel espace sera créé, d’ici à la fin de 2024, au cœur du Quartier international de Montréal. Géré par l’École de technologie supérieure (ETS), il offrira un accompagnement de calibre mondial aux entreprises technologiques innovantes du Québec.

Ax-C réunira en un même lieu des entreprises et des intervenants clés :

  • incubateurs et accélérateurs;
  • investisseurs;
  • acteurs de l’écosystème de l’innovation et de l’entrepreneuriat;
  • partenaires du monde des affaires.

Ax-C permettra d’offrir :

  • des services stratégiques axés sur l’innovation et l’entrepreneuriat;
  • des espaces de travail abordables;
  • des services financiers publics et privés;
  • un lieu de rencontre pour la tenue d’événements;
  • des espaces consacrés au prototypage et à la recherche dans le but d’accélérer la commercialisation des innovations des entreprises et de faire rayonner le Québec à l’international.

Lire le communiqué de presse. 

Visiter le site d’Espace Ax-C.  

Lire le résumé de La Presse.


Une nouvelle vision stratégique pour accélérer le développement des entreprises lavalloises

La Ville de Laval a dévoilé la semaine dernière sa toute première vision stratégique de développement économique. Celle-ci vise à mieux soutenir les entreprises qui font face aux changements du contexte économique ainsi qu’à les accompagner à transformer leurs défis en opportunités.

Elle se décline en deux approches : une économie de solution qui vise à faciliter les ressources, les interactions et la co-innovation pour bâtir le Laval de demain et une logique d’innovation pour les cinq prochaines années qui répondra aux enjeux économiques actuels et futurs. 

Afin d’y parvenir, l’équipe d’experts de Laval économique s’est dotée d’une offre de services renouvelée et dédiée au succès des entreprises, des entrepreneurs ainsi que de tout l’écosystème économique lavallois. Cette offre de service est encadrée par cinq axes en matière d’intervention : accompagner, optimiser, mobiliser, valoriser et encourager.

Lire le communiqué de presse.


Propulser

Mettre en valeur les bons coups de l’innovation technologique et sociale au Québec.    

 

 


L’accélérateur TerroX voit le jour à Laval

Alors qu’elle dévoilait sa vision stratégique la semaine dernière, Laval économique a procédé à une autre annonce d’envergure : la création de l’accélérateur TerroX, qui a pour objectif le développement de façon innovante, responsable et durable d’entreprises lavalloises. 

Il fera rayonner et pourra accompagner les entreprises émergentes en précommercialisation dans le secteur de l’intelligence artificielle des objets, l’AIoT et de la réalité augmentée. Une première cohorte dans le secteur manufacturier débutera au cours de l’année 2023. 

Un partenariat a aussi été conclu entre Laval économique et Plug and Play, une plateforme d’innovation de la Silicon Valley qui a déjà accompagné 50 000 jeunes pousses dans son incubateur et qui offre l’accès à un réseau mondial, notamment auprès de multinationales, de l’industrie du capital de risque, d’universités et d’agences gouvernementales.

Lire le communiqué de presse.


L’Acfas révèle les équipes gagnantes de Génies en affaires

Le concours Génies en affaires, présenté par l’Acfas, a récompensé des équipes proposant des solutions innovantes dans les domaines de la santé, de la production agricole et de l’optimisation technologique pour améliorer les conditions de vie. Ce concours est une occasion pour la relève universitaire d’exprimer son sens de l’innovation et de développer ses compétences entrepreneuriales. Les projets récompensés bénéficient d’un soutien financier et de services-conseils pour les mener vers la réussite et la commercialisation de leur innovation.

Le projet MEDSÉCURE, présenté par une équipe de l’Université McGill et de l’Université de la Colombie-Britannique, a remporté le premier prix du jury. AZIMUT MÉDICAL, une équipe de l’École de technologie supérieure et d’HEC Montréal, a remporté le deuxième prix du jury et le prix du public. MODULATE, une équipe de Polytechnique Montréal et de l’Université de Montréal, a pour sa part reçu le Prix Démarrage – Mention de l’Innovateur en chef du Québec. 

D’ailleurs, Isabelle Vézina, directrice principale, innovation et opérations, au Conseil de l’innovation du Québec, était membre du jury.

En savoir plus sur les équipes gagnantes. 


Inspirer

Alimenter les réflexions pour faire croître l’esprit d’innovation.    

 

 


Les robots rendent les humains plus intelligents

Un groupe de chercheurs affilié à l’Université de Californie à Santa Barbara a publié les résultats d’une recherche sous le titre : L’intelligence artificielle surhumaine peut améliorer la prise de décisions des humains en stimulant l’innovation.

Leur conclusion est sans équivoque. « Nous avons examiné la stratégie des joueurs humains au fil du temps et découvert que les décisions innovatrices (c’est-à-dire des gestes qui n’ont auparavant jamais été observés) survenaient plus fréquemment et étaient associées à une meilleure prise de décision après l’émergence d’une IA aux capacités surhumaines. » Bref, au lieu de crainte l’IA, il faudrait peut-être mieux identifier des tâches et domaines d’applications où elle peut aider l’humain. 

« …les professionnels qui craignent l’impact de ces IA de nouvelle génération sur leur quotidien devront élever leur jeu d’un cran et trouver des moyens, jusqu’ici inédits ou hors du commun, pour accomplir leurs tâches », écrit Alain McKenna dans Le Devoir.

Lire la chronique parue dans Le Devoir. 

Obtenir l’étude. (en anglais)


Orienter

Mettre en lumière des pratiques gagnantes, des tendances et des résultats de recherche.  

 

 


Nos villes inégales face aux données

Une étude franco-québécoise sur l’usage et la gestion des données par les villes, publié la semaine dernière, nous apprend, entre autres, que les villes du Québec sont inégales face à l’usage des données. Bien que les grandes villes aient encore du chemin à faire en ce domaine, les moyennes, mais surtout les petites villes, sont complètement démunies devant cette tâche titanesque. Elles veulent utiliser davantage les données pour améliorer leur prise de décision et les services aux citoyens, mais elles manquent cruellement de ressources et d’informations pour y parvenir.

Parmi les solutions proposées : tirer parti du réseau d’universités et de collèges bien implanté dans toutes les régions, et donc de leurs chercheurs, en plus de mutualiser les données et les outils numériques utilisés.

« Les mots-clés sont mutualisation, recherche et partage des connaissances. Finalement, on doit favoriser l’innovation ouverte », écrit François William Croteau dans Le Devoir.

Lire la chronique parue dans Le Devoir.

Consulter le site de l’étude.


Les petites entreprises qui ne répondent pas aux exigences en matière d’ESG perdent des contrats 

Une étude de BDC a révélé que presque toutes les grandes entreprises exigent désormais que leurs fournisseurs divulguent des informations liées aux critères de gestion environnementale, sociale ou de gouvernance (ESG). Les entreprises qui ne répondent pas à ces exigences risquent de perdre des opportunités de gros contrats. Selon l’étude, la proportion des grands donneurs d’ordres qui exige des informations sur les critères ESG devrait atteindre 92 % en 2024, contre 82 % actuellement. De plus, 75 % de ces grands donneurs d’ordres prévoient ajouter d’autres critères ESG au cours des cinq prochaines années.

Les petites entreprises sont également conscientes des avantages liés à l’adoption des pratiques ESG, notamment en termes de création de nouveaux débouchés (50 %), de recrutement et de fidélisation du personnel (32 %) et d’accès plus facile au financement et à l’investissement (31 %).

Pierre Cléroux, vice-président, Recherche et économiste en chef de BDC, affirme que l’approvisionnement durable est désormais incontournable et que les entreprises qui adoptent des pratiques ESG récoltent les fruits de leurs efforts. Selon lui, les propriétaires d’entreprises canadiens ont besoin de connaissances, d’outils et de capitaux pour transformer la pression croissante en faveur du développement durable en avantage commercial.

Lire le communiqué de presse.


Connecter

Faire connaître des ressources pour innover et des événements pour tisser des liens.    

 

 


Consultation sur les marchés publics du Québec

Vous êtes une petite entreprise évoluant dans le secteur des services, de l’approvisionnement en biens, des technologies de l’information ou de la construction? Participez à la consultation publique du gouvernement du Québec afin de l’aider à mieux comprendre les besoins des entreprises et les défis auxquels elles font face en matière de marchés publics.

Plus précisément, cette consultation publique vise les objectifs suivants :

  • Répondre aux interrogations concernant les marchés publics.
  • Développer de nouveaux outils d’accompagnement.
  • Faire connaître les initiatives existantes en améliorant la communication.

La date limite pour participer à cette consultation est le 12 avril 2023. 

Prendre 5 minutes pour répondre maintenant.


Création de l’Observatoire du repreneuriat et du transfert d’entreprise du Québec

Le Centre de transfert d’entreprise du Québec a annoncé la création de l’Observatoire du repreneuriat et du transfert d’entreprise du Québec (ORTEQ). L’ORTEQ a pour objectif d’étudier scientifiquement le repreneuriat et de mettre en lumière les bonnes pratiques dans ce domaine. Il fournira des données probantes aux acteurs de l’écosystème repreneurial québécois pour mieux comprendre et soutenir les transferts d’entreprises.

Le professeur Marc Duhamel de l’Université du Québec à Trois-Rivières a été nommé directeur scientifique de l’ORTEQ. Le premier projet de l’ORTEQ sera de réaliser une étude nationale de l’activité repreneuriale au Québec.

Lire l’article paru dans Les Affaires.


Si vous en voulez encore plus, vous pouvez (re)voir le bulletin 7 jours d’innovation de la semaine dernière.

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