Thématique 2 :
Le cadre des investissements en recherche et dans le secteur privé
Responsables de la thématique :
Rémi Quirion, Fonds de recherche du Québec (FRQ)
Julien Billot, Scale AI
Luc Vinet, IVADO
À propos de cette thématique
L’État québécois investit de fortes sommes en IA que ce soit dans le domaine de la recherche ou encore auprès d’entreprises par le secteur privé, soit par les crédits d’impôt à la R&D, de fonds d’investissement en capital-risque ou encore par le biais de programmes de subvention et de prêt à l’innovation.
En effet, divers acteurs publics, comme Investissement Québec ou le ministère de l’Économie et de l’Innovation, se sont dotés de programmes pour appuyer l’émergence d’entreprises de conception de l’IA solides, et pour soutenir l’adoption de l’IA par les organisations du Québec. En matière de recherche, les Fonds de recherche du Québec (FRQ) soutiennent des travaux en recherche fondamentale ou appliquée qui pourraient déboucher, à terme, sur des avancées qui favoriseront le développement et le déploiement responsables de l’IA. Ces travaux sont menés dans tous les secteurs des FRQ, de celui des technologies (p. ex., pour que les algorithmes apprennent à distinguer la corrélation de la causalité) à celui des sciences humaines et sociales (p. ex., pour comprendre les effets du recours à l’IA sur les groupes vulnérables) en passant par celui de la santé (p. ex., pour cerner les défis organisationnels à l’intégration de l’IA dans les milieux hospitaliers).
Ce comité de travail – volet recherche établira un portrait des mesures publiques de toutes sortes qui favorisent, directement ou indirectement, l’essor de l’écosystème québécois en IA. Il jettera un coup d’œil sur les cibles de ces mesures et évaluera l’efficacité de ces dernières. En particulier, il cherchera à voir si les orientations, les principes et les règles actuelles de financement de la recherche fondamentale et appliquée favorisent le développement de l’ensemble des connaissances et des compétences techniques (p. ex., en apprentissage automatique) et non techniques (p. ex., en science politique ou en droit) dont le Québec aura besoin pour renforcer son statut de leader de l’IA responsable.
Le comité de travail – volet secteur privé s’interrogera sur les orientations, les principes et les règles qui balisent les interventions des acteurs publics pour faire en sorte que leurs investissements dans le secteur privé atteignent les cibles appropriées et produisent les effets escomptés — pour assurer, tout particulièrement, qu’ils incitent les entreprises québécoises à produire ou utiliser l’IA de façon responsable et contribuent au développement et au déploiement d’outils de l’IA responsables.